Panorama des principales éditions des œuvres de Rutebeuf. |
Datée de 1839, l'édition d'Achille Jubinal est la première version moderne des œuvres de Rutebeuf, comme aime à la souligner le titre de cette édition : Œuvres complètes de Rutebeuf, trouvère du XIIIe siècle recueillies et mises au jour pour la première fois par Achille Jubinal.
Nous nous sommes basés, pour la présente section du site, sur la réédition de 1874, sous-titrée Nouvelle édition revue et corrigée, que nous reproduisons ici.
La liste des textes proposée ci-dessous renvoie aux différentes pièces de Rutebeuf que contient cette édition. Nous avons voulu garder l'ordre des pièces dans l'édition, en leur adjoignant toutefois une numérotation pour plus de lisibilité.
Suivent les courtes conventions éditoriales présentes dans cette édition.
Conventions éditoriales
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Nous proposons aussi ce que cette édition comportait de conventions éditoriales quant à l'établissement des pièces, le texte suivant étant tiré de la Notice sur Rutebeuf présente en début de premier volume de l'édition :
Œuvres complètes de Rutebeuf, trouvère du XIIIe siècle, recueillies et mises au jour pour la première fois par Achille Jubinal, Nouvelle édition revue et corrigée, A. Jubinal, 1874 : Paris, Paul Daffis, vol. 1, pp. LIV-LVII.
Notice sur Rutebeuf
Si l'on nous demande à présent quelques détails sur les pièces de notre trouvère qu'on rencontrera dans notre Recueil, nous dirons que Rutebeuf s'y nomme environ quarante fois, tant dans le titre qu'à la fin ou dans le courant de quelques-unes d'entre elles. Quant à celles qui ne portent pas son nom, nous les avons éditées, d'abord parce qu'on les lui attribue, ensuite parce qu'elles portent le cachet de son esprit, enfin parce qu'elles sont placées dans les manuscrits parmi ses pièces de manière à ne laisser aucun doute. Nous ajouterons, pour rassurer encore sur leur authenticité, que nous n'avons admis dans notre Recueil aucun poëme dont l'origine nous ait paru incertaine, et que nous avons retranché des œuvres de Rutebeuf deux pièces qu'on y rangeait à tort selon nous.
L'ordre dans lequel nous avons imprimé les poésies de notre trouvère est bien simple. Dans l'impossibilité où nous étions de leurs assigner à chacune une place chronologique, puisque rien ne faisait reconnaître pour la plupart la date de leur composition, nous avons adopté l'ordre suivant : 1° les pièces composées par Rutebeuf sur lui-même ; 2° les pièces relatives à de grands personnages et à de grands événements ; 3° les pièces satiriques ; 4° les fabliaux et contes ; 5° les poésies allégoriques et religieuses.
Toutes ces pièces ont été soigneusement revues par nous sur les manuscrits de la Bibliothèque nationale, et nous avons eu soin de placer toujours après le titre de chacune d'elles, afin qu'on pût au besoin recourir au texte original, le numéro des manuscrits dans lesquels elle se trouve. Le premier numéro est invariablement celui du volume dont nous avons suivi la leçon ; les autres sont ceux des manuscrits qui nous ont fourni les variantes qu'on voit au bas de la page. Ces variantes ne sont, du reste, que les principales, car en les recueillant toutes, nous eussions augmenté inutilement notre travail. Lorsque, par hasard, nous avons inséré l'une d'elles dans le texte (ce qui nous est arrivé quelquefois), nous avons mentionné ce changement en mettant au nombre des variantes ce que nous ne laissions pas dans le texte fondamental.